TRADUCTION

lundi 28 septembre 2015

BUKAVU : La famille carmélitaine se souvient de frères Théophile, Patrick et de la sœur Espérance

« Je sais, moi, que mon libérateur est vivant,
et qu’à la fin il se dressera sur la poussière des morts ;
avec mon corps, je me tiendrai debout,
et de mes yeux de chair, je verrai Dieu »
(Job 19,25-26)

La grande famille carmélitaine de Bukavu, composée des frères carmes déchaux, des membres du carmel séculier, des sœurs carmélites missionnaires thérésiennes et des missionnaires laïcs paulautiens, s’est retrouvée le vendredi 25 septembre 2015 au sanctuaire Notre Dame du Mont Carmel pour faire mémoire de leurs frères Théophile et Patrick (carmes déchaux) ainsi que de leur sœur Espérance (carmélite missionnaire thérésienne), entrés dans la vie il y a exactement 4 ans. Une eucharistie concélébrée et présidée par le Père Sylvain a été prévue à 16h30 locales. 
A cette grande famille carmélitaine, quelques fidèles chrétiens se sont joints pour ce même motif.
« Nous sommes solidaires dans la vie comme nous sommes solidaires dans la mort », a dit le célébrant dans son homélie. Parlant du Père Théophile, du frère Patrick et de la sœur Espérance, le Père Sylvain a souligné le fait qu’ils étaient en route non pour déambuler mais au service de leurs communautés respectives. 
Alors que rien ne prévoyait ce drame, ils se sont retrouvés dans la profondeur des eaux du lac Kivu.  Cela pour dire que la vie ne nous appartient pas. Dieu seul qui en est le propriétaire peut en disposer comme il veut et quand il veut. A nous d’être prêts pour lui ouvrir dès qu’il frappe à notre porte. Se basant sur la parole de Dieu, le célébrant a relevé quelques attitudes qu’un chrétien doit afficher face au mystère de la mort. Jésus a promis la vie à celui qui croit en lui. Si nous nous conduisons parfaitement, cette Vie Éternelle promise nous sera donnée. Pour cela, il nous faut être des hommes d’espérance à l’instar de Job. Pour finir, le célébrant a invité l’auguste assemblée à la pratique de la charité en  accomplissant ce que Dieu nous demande à travers ses commandements.

La dernière oraison conclue, toute l’assemblée s’est dirigée en procession, sous la petite pluie, vers le cimetière où reposent nos frères et notre sœur pour déposer les gerbes des fleurs et pour s’y recueillir quelque instants. Après la bénédiction finale, tous les participants ont été invités à partager d’un verre d’amitié en mémoire de ceux qui sont entrés dans la Vie.







lundi 14 septembre 2015

UNE ANNEE DE GRACE THERESIENNE AU MADAGASCAR

Sœur Clarisse Hanitra Raharisoa,
Cmt/ Itaosy
La petite Thérèse et ses parents 
visitent la grande île !
L’année 2015 peut véritablement être considérée comme l’année thérésienne par excellence pour les chrétiens de Madagascar. On se souvient encore que cette année avait débuté par la visite de la grande Thérèse (Thérèse d’Avila) à travers sa relique qui a séjourné dans la grande île (Madagascar) du 20 au 24 janvier 2015. A Itaosy, la relique a transité par la chapelle du couvent des carmélites missionnaires thérésiennes pour un temps de recueillement. Huit mois après, c’est le tour de la Petite Thérèse (Thérèse de Lisieux) et de ses parents à visiter la grande île.

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La grâce thérésienne  continue son bonhomme de chemin dans la grande île en général et dans notre communauté Bienheureux François Palau  d'Itaosy en particulier. La date du samedi 12 septembre 2015 restera à jamais marquée dans les annales de notre communauté. C’est en ce jour où l’Eglise célèbre le saint nom de Marie que les reliques de sainte Thérèse de l'Enfant Jésus et de ses parents sont venues nous visiter à 16 h 20 minutes à bord de deux corbillards blancs. Ils ne sont pas seuls. Les Pères carmes déchaux :  Elie, Michelin, Tsitoahina et Michael accompagnent les reliques avec les scouts et une grande foule des chrétiens.

Pour que l’accueil soit chaleureux, la chapelle était préparée bien avant, bien ornée par les sœurs carmélites missionnaires thérésiennes elles-mêmes. Un décor extraordinaire est planté  dans notre chapelle: sur l'autel principal nous avons mis l'urne de Thérèse de Lisieux et sur une autre table située devant l'autel, l'urne de ses parents entourée des roses de différentes couleurs que nous avons délicatement cueilli dans notre jardin.  

La chapelle était parfumée avec des roses naturelles si bien qu’en y entrant, on baignait directement dans une atmosphère de recueillement extraordinaire. Une fois la mise en place des urnes terminée, le père Elie a donné la parole à la sœur Clarisse Raharisoa, supérieure de la communauté, pour un mot d’action de grâce au Seigneur  et aussi pour un mot de bienvenu  et de remerciement à l’endroit de toutes les personnes qui sont venues et qui ont  accompagné les reliques.
On aurait souhaité  que l’horloge mondiale s’arrête pour que ce temps de grâce dure encore plus longtemps, mais hélas ! nous n’avions bénéficié que de trente minutes de la visite de Thérèse de Lisieux et du couple Martin.
Pour clôturer ce temps de recueillement,  le père Michelin a fait une courte prière à la fin de laquelle est intervenue la bénédiction.  

Les sœurs carmélites missionnaires thérésiennes, quant à elles, ont pris l'urne qui pèse 86 kilogrammes sur leurs épaules pour la raccompagner jusque dans la voiture prévue à cet effet.
Que dire encore ?
Nous avions vraiment vécu un moment de grande joie inexprimable. Les mots sont pauvres pour traduire les trente minutes de grâce thérésienne : nous avions vu de nos yeux et touché de nos mains Sainte Thérèse de Lisieux et ses bienheureux parents. Ce n’était pas tout : nous avions aussi saisi cette même occasion pour élever nos mains et nos cœurs vers le Seigneur pour diverses intentions : pour la paix dans monde qui est en feu et pour notre grande île de Madagascar. 

Tout particulièrement, nous avions prié pour notre congrégation, pour notre province d'Afrique et Madagascar qui est sous son patronage, pour nos consœurs malades et toutes nos communautés. Bref, personne n’a été oubliée. Continuons donc à prier les uns pour les autres pour que Thérèse fasse pleuvoir une pluie des roses sur notre monde comme elle nous l’avait promis.