TRADUCTION

lundi 12 octobre 2015

Témoin d’une réponse déterminée à la mission de l’Eglise : Thérèse d’Avila

On le sait. Le mois d’octobre, c’est le mois du rosaire, c’est aussi le mois de la mission. Dans la grande famille du Carmel, ce mois d’Octobre c’est aussi le mois Thérésien. Et pour cause : Octobre commence par la fête de Thérèse de Lisieux. Il y a plus : Au milieu de ce mois, se situe la fête sainte Thérèse d’Avila. Cette année, la famille carmélitaine clôturera le jubilé du cinquième centenaire de sa naissance. Si Thérèse de Lisieux a été proclamée patronne des missions, Thérèse d’Avila, quant à elle, est une femme missionnaire, la ‘Dame errante de Dieu’. Pour mettre en exergue l’événement, la sœur Elisabeth Bipendu, carmélite missionnaire thérésienne qui dirige la rédaction de la revue « Prions Ensemble » nous partage l’apostolat qu’elle exerce auprès de l’équipe des « veilleurs missionnaires » dans le diocèse de Lyon (France). Pour elle, la mission n'est pas seulement partir, traverser les fleuves et les mers pour annoncer la bonne nouvelle. La mission,  c'est aussi soutenir les diocèses du monde par l'apostolat de la prière qui est essentielle pour l'Eglise et le monde. Nous laissons à nos visiteurs le temps de savourer le contenu du numéro 185 de la revue « Prions Ensemble », avec un titre évocateur : « Témoin d’une réponse déterminée à la mission de l’Eglise : Thérèse d’Avila »
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Etre en parfaite harmonie de pensées et d’opinions…

Sœur Elisabeth Bipendu,
cmt/Lyon
Frères, je vous exhorte au nom de notre Seigneur Jésus Christ : ayez tous un même langage ; qu’il n’y ait pas de divisions entre vous, soyez en parfaite harmonie de pensées et d’opinions. Il m’a été rapporté à votre sujet, mes frères, par les gens de chez Chloé, qu’il y a entre vous des rivalités. Je m’explique. Chacun de vous prend parti en disant: « Moi, j’appartiens à Paul », ou bien : « Moi, j’appartiens à Apollos », ou bien : « Moi, j’appartiens à Pierre », ou bien : « Moi, j’appartiens au Christ ». Le Christ est-il donc divisé ? Est-ce Paul qui a été crucifié pour vous ? Est-ce au nom de Paul que vous avez été baptisés ? Je remercie Dieu de n’avoir baptisé aucun de vous, sauf Crispus et Gaïus : ainsi on ne pourra pas dire que vous avez été baptisés en mon nom. En fait, j’ai aussi baptisé Stéphanas et les gens de sa maison ; et je ne sais plus si j’ai baptisé quelqu’un d’autre. Le Christ, en effet, ne m’a pas envoyé pour baptiser, mais pour annoncer l’Évangile, et cela sans avoir recours au langage de la sagesse humaine, ce qui rendrait vaine la croix du Christ. (1Cor 1,10 - 17)

Tout disciple du Christ ne peut que devenir missionnaire. Cette mission consiste à sortir pour annoncer la foi reçue ; aller aux périphéries de nos sociétés, marcher à la suite du Christ pour annoncer l’Évangile qui est source de joie. Ces périphéries qui ont besoin de l’annonce de l’Évangile ne sont pas seulement des milieux géographiquement lointains, ce sont aussi des milieux proches de nous voire, nous-mêmes qui devons être plus profondément évangélisés quand nous tombons dans les pièges que saint Paul dénonce dans le passage de la lettre aux corinthiens1,10-17 nous exhortant à l’unité, l’harmonie, l’entente… puisque nous avons tous reçu le même baptême et appartenons tous au même Christ mort et ressuscité qui nous envoie annoncer l’Évangile.
Chers sœurs et frères, comme la communauté de Corinthe, notre monde fait l’expérience de la division. il nous appartient aujourd’hui, de traduire en actions, l’exhortation de Paul aux corinthiens : « …Ayez tous un même langage, qu’il n’y ait pas de divisions entre vous, soyez en parfaite harmonie de pensées et d’opinions ». La mission de témoigner par nos paroles, actes et attitudes de l’unité n’est possible que si nous nous reconnaissons tous et toutes appartenir au même Jésus-Christ mort et ressuscité pour notre salut, et que par notre engagement nous l’annoncions au monde en suivant les pas de nos prédécesseurs comme, par exemple, Thérèse d’Ávila, qui par le témoignage de sa vie, a donné une réponse aux problèmes de l’Église de son temps.                                                                       

REPONDRE A LA MISSION DE L’ÉGLISE ET AUX BESOINS DE L’HUMANITE

THERESE D’ÁVILA:  MODELE D’UNE REPONSE DETERMINEE
Par Sœur Elisabeth, cmt/Lyon

Teresa de Ahumada et Cepeda est née le 28 mars 1515 à Ávila (Espagne). Dès son enfance, ses parents lui transmettent l’idéal pieux et l’exemple édifiant de la vie des saints et martyrs. Thérèse souhaita vivre le martyre en allant avec son frère Rodrigo dans les pays des infidèles, convaincue qu’ainsi elle pourrait voir Dieu. Ne pouvant pas réaliser ce désir, elle décida alors de se faire ermite. Elle  écrira : « j’essayais la solitude pour prier mes dévotions qui étaient nombreuses et particulièrement le rosaire ». A l’âge de douze ans Thérèse perd sa mère. Elle demande alors à la Vierge Marie de lui servir de mère. A l’adolescence, Thérèse succomba aux passe-temps des agréables compagnies, elle prit goût pour les parures avec le désir de plaire. Son père décida de l’envoyer au couvent de Santa Maria de Gracia à Ávila. Thérèse supporta difficilement son manque de liberté.
Prenant son courage à deux mains et contre toute attente de son père, Thérèse annonça à celui-ci, son souhait d’entrer dans les ordres. Son père s’opposa et lui répondit qu’elle ne serait jamais acceptée de son vivant. A 21 ans aidée par un de ses frères, Thérèse s’échappa du domicile familial pour entrer au Carmel de l’Incarnation d’Ávila. Le 02 novembre 1536, elle prit l’habit religieux dans ce monastère. Etant donné que dans ce monastère, les sorties et visites étaient permises ; Thérèse reçut des visites régulièrement. Néanmoins, elle expérimenta une sécheresse spirituelle et tomba malade. Son esprit s’alanguit, au point qu’elle abandonna la prière et ne pratiquait plus l’oraison. Cette crise spirituelle dura un certain temps A 40 ans, une image du Christ flagellé et sanglant vue dans un oratoire, provoqua une profonde émotion en elle, comme elle l’exprime: « c’était une représentation si vive de ce que Notre-Seigneur endura pour nous, qu’en voyant le divin Maître dans cet état, je me sentis profondément bouleversée. Au souvenir de l’ingratitude dont j’avais payé tant d’amour, je fus saisie d’une grande douleur qu’il me semblait sentir mon cœur se fendre. » A partir de cette expérience, elle décida de s’éloigner du monde avec ses tentations multiples pour se consacrer à l’oraison et à la prière dans lesquelles elle expérimenta des grâces spirituelles comme la vision de Jésus ressuscité. Thérèse fit vœu de toujours aspirer à la plus grande perfection.
Vivant à une époque où les hommes assoiffés de pouvoir, livraient d’innombrables guerres et exploitaient les innocents et où l’Église était déchirée par le Schisme du protestantisme, Thérèse fut touchée par les tristes nouvelles qui lui parvenaient de l’extérieur. Lucide et très critique aussi vis-à-vis des pratiques religieuses de son Ordre, attentive à toute la souffrance de l’humanité et de l’Église de son époque ; elle se sentit interpelée à faire de son mieux pour l’alléger la souffrance humaine ainsi que celle de l’Eglise. Ainsi dira-t-elle : « Le monde est en feu et ce n’est pas le temps de traiter avec Dieu de choses de peu d’importance ». Thérèse commença par réformer le Carmel. Son confesseur approuva son état d’esprit et l’encouragea à mettre en œuvre son projet. Pour répondre aux besoins de l’Église du temps, elle voulut des monastères avec un nombre réduit de religieuses et observant strictement la règle de l’ordre qui inclut l’obligation de la pauvreté, de la solitude et du silence. C’est ainsi qu’en 1562 fonde le couvent de Carmélites Déchaussées, couvent qu’elle mit sous la protection de saint Joseph. De 1567, Thérèse œuvra à l’implantation de ce couvent à travers l’Espagne.
L’Eglise inscrit parmi les plus grands saints de son histoire, Thérèse d’Ávila remarquable par sa vie intérieure, son courage et l’œuvre extraordinaire qu’elle a accomplie. Thérèse mourut épuisée par la maladie, le 4 octobre 1582 au Carmel d’Alba de Tormes, à 67 ans. Elle fut béatifiée en 1614, canonisée en 1622 et proclamée première femme Docteur de l’Eglise en 1970.

Par la célébration du cinquième Centenaire de sa naissance cette année, nous sommes invités à nous rendre compte de tout ce que nous pouvons faire pour changer notre monde, commençant par changer nous-mêmes en menant une vie conforme à l’Évangile de Jésus.

PASTORALE MISSIONNAIRE : « PETITS SERVICES ET GRAND DON »,

AUTRE MANIERE DE REPONDRE AUX BESOINS DES HOMMES ET DES FEMMES DE SON TEMPS. PASTORALE MISSIONNAIRE DE SŒUR OLGA.

Sœur Danielle BILLOTTET de la congrégation des sœurs missionnaires de Notre-Dame des Apôtres nous partage l’expérience missionnaire de sa consœur Olga Mongellaz à Tengrela une ville de la Côte d’Ivoire.
 « COCOCO »…Sans cesse, on frappe à la porte de la maison des sœurs. C’est un mouvement continu. C’est le poste de secours des pauvres ! Sœur Olga et sœur Maria Angela n’ont plus une minute. Il faut non seulement écouter mais trouver des solutions à tous les problèmes déposés dans leurs mains. A son arrivée à Tengrela en 1987, Sœur Olga crée l’école de la mission. Une classe d’abord avec quelques élèves. Difficile d’avoir des enfants sénoufo et surtout des filles... Mais ses efforts sont récompensés. D’autres classes ouvrent et les premiers certificats d’étude couronnent ses efforts. Bien gérée, l’école s’autofinance. Alors Sœur Olga, après quelques années, en bonne missionnaire, en cède la responsabilité à un de ses enseignants. Dans ce temps libéré, l’alphabétisation prend la suite, ainsi que l’animation des groupes d’enfants. Dans un quartier tranquille de Tengrela, elle construit une grande salle et trois classes. Avec les jeunes, les femmes, les enfants, elle y fait des merveilles ! Et même une étude du soir. Mais !!! Le proviseur du lycée de la ville, un musulman, voit l’intérêt de ces salles, et vient les demander pour commencer un petit collège. Comment refuser un mieux-être des pauvres ? Et l’étude du soir ? Eh bien, elle la cède aux maîtres de la mission.


Avec la guerre et ses suites, les salaires ne sont pas gros ou pas toujours versés. Avec une petite obole des parents, les maîtres de la mission pourraient mieux survivre.
Alors maintenant, les journées de Sœur Olga sont disponibles pour l’accueil :
-         les grands-mères défilent pour avoir du lait pour les enfants orphelins.
-         les mamans malades et celles qui n’ont pas de lait.
-         les jeunes lycéens en panne de fournitures scolaires, de vêtements ou de nourriture.
-         les malades désemparés. Seuls, ils sont souvent refoulés à l’hôpital. Accompagnés de la Sœur, c’est une certitude de paiement !
Mais il y a un autre domaine où Sœur Olga s’active : la bibliothèque. Quel trésor pour les jeunes qui ne peuvent acheter leurs livres scolaires. Livres toujours en bon état car Sœur Olga a une autre corde à son arc, elle a appris la reliure. Même les écoles de la ville lui apportent les livres à réparer.
Et voilà que cette célébrité lui vaut une demande des enseignants du collège, pour que leurs élèves aient accès à la bibliothèque des Sœurs. Se pose alors un problème de place pour accueillir tout le monde… Qu’à cela ne tienne ! On ouvre une salle plus grande, (quand on est généreux, Dieu donne), une jeune femme est embauchée pour gérer l’affaire et Sœur Olga en profite pour faire un petit coin de livres religieux : bandes dessinées et vie des saints dont les jeunes sont friands. Réaménager l’ancienne salle est une aubaine pour un atelier de reliure et un stand de vente d’objets religieux.  Le croyez-vous ? Sœur Olga a encore le projet de visiter les handicapés, les malades, de faire une catéchèse à un groupe d’adulte. Et si vous lui demandez ce qu’elle fait à Tengréla, elle répond : « Je ne sais pas, je ne fais rien mais je n’ai jamais fini. »

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Nous vous proposons ce poème de sainte Thérèse de Jésus intitulé: Efficacité de la patience.
Que par l’intercession de sainte Thérèse d’Ávila, en cette année où nous célébrons le cinquième centenaire de sa naissance, le Seigneur fasse grandir en nous cette grande “vertu” qu’est la Patience.
      
Que rien ne te trouble
Que rien ne t’effraie
Tout passe,
Dieu ne change pas,
La patience.
Obtient tout;
Celui qui a Dieu
Ne manque de rien
Dieu seul suffit.

lundi 28 septembre 2015

BUKAVU : La famille carmélitaine se souvient de frères Théophile, Patrick et de la sœur Espérance

« Je sais, moi, que mon libérateur est vivant,
et qu’à la fin il se dressera sur la poussière des morts ;
avec mon corps, je me tiendrai debout,
et de mes yeux de chair, je verrai Dieu »
(Job 19,25-26)

La grande famille carmélitaine de Bukavu, composée des frères carmes déchaux, des membres du carmel séculier, des sœurs carmélites missionnaires thérésiennes et des missionnaires laïcs paulautiens, s’est retrouvée le vendredi 25 septembre 2015 au sanctuaire Notre Dame du Mont Carmel pour faire mémoire de leurs frères Théophile et Patrick (carmes déchaux) ainsi que de leur sœur Espérance (carmélite missionnaire thérésienne), entrés dans la vie il y a exactement 4 ans. Une eucharistie concélébrée et présidée par le Père Sylvain a été prévue à 16h30 locales. 
A cette grande famille carmélitaine, quelques fidèles chrétiens se sont joints pour ce même motif.
« Nous sommes solidaires dans la vie comme nous sommes solidaires dans la mort », a dit le célébrant dans son homélie. Parlant du Père Théophile, du frère Patrick et de la sœur Espérance, le Père Sylvain a souligné le fait qu’ils étaient en route non pour déambuler mais au service de leurs communautés respectives. 
Alors que rien ne prévoyait ce drame, ils se sont retrouvés dans la profondeur des eaux du lac Kivu.  Cela pour dire que la vie ne nous appartient pas. Dieu seul qui en est le propriétaire peut en disposer comme il veut et quand il veut. A nous d’être prêts pour lui ouvrir dès qu’il frappe à notre porte. Se basant sur la parole de Dieu, le célébrant a relevé quelques attitudes qu’un chrétien doit afficher face au mystère de la mort. Jésus a promis la vie à celui qui croit en lui. Si nous nous conduisons parfaitement, cette Vie Éternelle promise nous sera donnée. Pour cela, il nous faut être des hommes d’espérance à l’instar de Job. Pour finir, le célébrant a invité l’auguste assemblée à la pratique de la charité en  accomplissant ce que Dieu nous demande à travers ses commandements.

La dernière oraison conclue, toute l’assemblée s’est dirigée en procession, sous la petite pluie, vers le cimetière où reposent nos frères et notre sœur pour déposer les gerbes des fleurs et pour s’y recueillir quelque instants. Après la bénédiction finale, tous les participants ont été invités à partager d’un verre d’amitié en mémoire de ceux qui sont entrés dans la Vie.







lundi 14 septembre 2015

UNE ANNEE DE GRACE THERESIENNE AU MADAGASCAR

Sœur Clarisse Hanitra Raharisoa,
Cmt/ Itaosy
La petite Thérèse et ses parents 
visitent la grande île !
L’année 2015 peut véritablement être considérée comme l’année thérésienne par excellence pour les chrétiens de Madagascar. On se souvient encore que cette année avait débuté par la visite de la grande Thérèse (Thérèse d’Avila) à travers sa relique qui a séjourné dans la grande île (Madagascar) du 20 au 24 janvier 2015. A Itaosy, la relique a transité par la chapelle du couvent des carmélites missionnaires thérésiennes pour un temps de recueillement. Huit mois après, c’est le tour de la Petite Thérèse (Thérèse de Lisieux) et de ses parents à visiter la grande île.

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La grâce thérésienne  continue son bonhomme de chemin dans la grande île en général et dans notre communauté Bienheureux François Palau  d'Itaosy en particulier. La date du samedi 12 septembre 2015 restera à jamais marquée dans les annales de notre communauté. C’est en ce jour où l’Eglise célèbre le saint nom de Marie que les reliques de sainte Thérèse de l'Enfant Jésus et de ses parents sont venues nous visiter à 16 h 20 minutes à bord de deux corbillards blancs. Ils ne sont pas seuls. Les Pères carmes déchaux :  Elie, Michelin, Tsitoahina et Michael accompagnent les reliques avec les scouts et une grande foule des chrétiens.

Pour que l’accueil soit chaleureux, la chapelle était préparée bien avant, bien ornée par les sœurs carmélites missionnaires thérésiennes elles-mêmes. Un décor extraordinaire est planté  dans notre chapelle: sur l'autel principal nous avons mis l'urne de Thérèse de Lisieux et sur une autre table située devant l'autel, l'urne de ses parents entourée des roses de différentes couleurs que nous avons délicatement cueilli dans notre jardin.  

La chapelle était parfumée avec des roses naturelles si bien qu’en y entrant, on baignait directement dans une atmosphère de recueillement extraordinaire. Une fois la mise en place des urnes terminée, le père Elie a donné la parole à la sœur Clarisse Raharisoa, supérieure de la communauté, pour un mot d’action de grâce au Seigneur  et aussi pour un mot de bienvenu  et de remerciement à l’endroit de toutes les personnes qui sont venues et qui ont  accompagné les reliques.
On aurait souhaité  que l’horloge mondiale s’arrête pour que ce temps de grâce dure encore plus longtemps, mais hélas ! nous n’avions bénéficié que de trente minutes de la visite de Thérèse de Lisieux et du couple Martin.
Pour clôturer ce temps de recueillement,  le père Michelin a fait une courte prière à la fin de laquelle est intervenue la bénédiction.  

Les sœurs carmélites missionnaires thérésiennes, quant à elles, ont pris l'urne qui pèse 86 kilogrammes sur leurs épaules pour la raccompagner jusque dans la voiture prévue à cet effet.
Que dire encore ?
Nous avions vraiment vécu un moment de grande joie inexprimable. Les mots sont pauvres pour traduire les trente minutes de grâce thérésienne : nous avions vu de nos yeux et touché de nos mains Sainte Thérèse de Lisieux et ses bienheureux parents. Ce n’était pas tout : nous avions aussi saisi cette même occasion pour élever nos mains et nos cœurs vers le Seigneur pour diverses intentions : pour la paix dans monde qui est en feu et pour notre grande île de Madagascar. 

Tout particulièrement, nous avions prié pour notre congrégation, pour notre province d'Afrique et Madagascar qui est sous son patronage, pour nos consœurs malades et toutes nos communautés. Bref, personne n’a été oubliée. Continuons donc à prier les uns pour les autres pour que Thérèse fasse pleuvoir une pluie des roses sur notre monde comme elle nous l’avait promis. 



mardi 18 août 2015

Nécrologie : le Père Raymond Achuka est entré dans la vie.


La famille Carmélitaine au Kenya plus particulièrement celle de Nairobi a aujourd’hui pleuré et enterré le Frère et Père Raymond Achuka Onsongo (Anyona) de l’immaculée conception, carme déchaux. Il est mort le 4 aout dernier suite à un accident de circulation après une journée de retraite de tous les prêtres de son doyenné dans le diocèse d’Eldoret où il était en mission. Il était un homme très bon, très humble, ami de tous et rempli du sens profond de l’humour. Une foule immense l’a accompagnée dans sa dernière demeure à Kiserian (siège de la délégation des carmes déchaux du Kenya) aujourd’hui en proclamant qu’un saint vient de nous quitter. Raymond était béni d’une façon particulière car sa famille biologique a donné à l’Église deux prêtres (son Petit frère et lui) et deux religieuses de différentes congrégations. Priez pour son repos éternel, pour sa famille biologique et pour l’ordre du Carmel au Kenya
Que la terre de nos ancêtres lui soit accueillante et que Jésus lui montre sa face. Que la prière du Frère Raymond de l’Immaculée Conception rende fertile la présence missionnaire de notre Carmel au Kenya et le Carmel Africain.

soeur Mireille Kabeya, cmt


lundi 10 août 2015

Adieu Papa Theodore Kabeya

Mon Très Cher Père,
Papa Theodore Kabeya Ngalula  très connu sous le nom de Papa Kathéo (Kabeya Theodore) est né la veille de la Solennité de l’Annonciation du Seigneur le 24 Mars de l’année 1957. En famille nous l’appelions Leader ou Stratège car il en avait les talents.  Il est décédé après une très courte maladie en la solennité de la Nativité de Saint Jean Baptiste et a été enterré en la Solennité de Saints Apôtres Pierre et Paul.

vendredi 19 juin 2015

Itaosy : Un Milpa entre dans la Vie…

La grande famille des Missionnaires Laïcs Palautiens d’Antananarivo (Madagascar) a la douleur  d’annoncer aux amis et connaissances le décès de leur frère Samson Jacky ANDRIAMAMPIANONA RATSIMBAZAFY, décès survenu  le mardi 09 juin 2015 des suites d’une maladie.

mercredi 10 juin 2015

10 Juin : Sixième session - plénière et clôture

Les yeux fixés sur Jésus-Christ…

En cette dernière journée, nous avons fait, en plénière, la synthèse des travaux réalisés la veille pour aboutir à la rédaction des accords, qui ne sont rien d’autres que les grandes lignes à suivre pour le triennat 2015-2018.

09 juin 2015 : Cinquième session

« Embrasser l’avenir…
                             avec espérance »

Ce matin, nous avons commencé la cinquième session par la mise en commun du travail accompli la veille en équipe de partage et de réflexion.

mardi 9 juin 2015

08 juin 2015: Quatrième session

Scrutons  le présent avec passion…
                  « les yeux  fixés sur Jésus Christ »


Toute cette journée était consacrée  à faire une réflexion approfondie sur la 2ième partie du thème central de notre sixième chapitre général, à savoir : « scrutons le présent avec Passion,  les yeux fixé sur Jésus Christ »

lundi 8 juin 2015

7juin/ 5ième jour : Election de la provinciale et de ses conseillères

Nous avons une nouvelle provinciale !


Selon le programme de notre sixième chapitre provincial, c’est à la troisième session, c’est-à-dire au cinquième jour, qu’était prévu les élections pour la provinciale et ses conseillères.

dimanche 7 juin 2015

samedi 6 juin 2015

5 juin/ 3 ème jour: 1ère session du chapitre

Le chapitre provincial :
« un lieu d’amour, de  prière, de paix et de travail »

Le troisième jour peut être considéré comme la première session de notre sixième chapitre provincial. Celle-ci a connu quatre temps forts : le message de notre Mère Générale, le vote de membres du bureau, le travail en équipe et l’audition des divers rapports.

vendredi 5 juin 2015

4 Janvier/ Journée de récollection: L’IDENTITÉ DE LA VIE CONSACRÉE

Après la journée d’accueil officiel, de mise en place et d’instructions pratiques, la deuxième journée était celle de l’entrée dans l’esprit du chapitre par le recueillement. Les capitulantes ont eu droit à trois conférences étendues sur la journée :  « L’identité de la vie consacrée » ( Sœur Angèle, sm) ; « Le passé, le présent, l’avenir de la Cmt, contemplés par le Bienheureux François Palau » (Soeur Léonie, cmt) et « Le développement organisationel » (Sœur Clarisse, cmt).


Dans l’avant-midi de ce jour, les capitulantes ont suivi avec une attention soutenue l’exposé de la Soeur Angèle, membre de la congrégation des Soeurs  de Marie et  professeur de droit canonique à l'université catholique de Yaoundé, qui a axé son intervention sur L’identité de la vie consacrée

2. « LE PASSÉ, LE PRÉSENT, L’AVENIR DE LA CMT, CONTEMPLÉS PAR LE BIENHEUREUX FRANCISCO PALAU »

Vers 15 heures de ce deuxième jour, la sœur Léonie Lusheke, notre consœur, a développé devant les capitulantes un thème intéressant intitulé :
 « LE PASSÉ, LE PRÉSENT, L’AVENIR DE LA CMT, 
CONTEMPLES PAR LE BIENHEUREUX FRANCISCO PALAU »

La conférencière nous a édifié et enrichi en démontrant comment s’est fait le développement et la transmission de notre charisme en partant de notre Père Fondateur, puis vécu avec fidélité par nos sœurs aînées et  qui, à leur tour nous l’ont transmis fidèlement.

3. LE DÉVELOPPEMENT ORGANISATIONNEL

PRÉSERVER  L’ AVENIR  DE  NOTRE  PROVINCE

Dans la soirée, c’était le tour de la Sœur Clarisse de prendre la parole pour développer à l’intention des capitulantes un thème plutôt pratique sur la gestion : « Le développement organisationnel ». L’objectif de la conférence de notre consœur  était d’amener les membres du chapitre à vivre les défis de la vie consacrée d’aujourd’hui  en regardant le quotidien et  vers l’avenir afin de préserver l’avenir de notre province.

jeudi 4 juin 2015

3 JUIN 2015 : PREMIER JOUR

Viens, Esprit Saint …
                              remplis les cœurs de tes fidèles… 

Comme on le sait, le premier jour est généralement celui de l’accueil officiel. Le chapitre étant un événement important dans la vie d’une province, quoi de plus normal  que de se laisser saisir par l’Esprit Saint. C’est lui, l’Esprit qui vivifie la vie de l’Eglise ainsi que celle de chacune de nous.

mercredi 3 juin 2015

CAMEROUN : OUVERTURE DU CHAPITRE PROVINCIAL DES CMTS

Les yeux fixés…
                                     sur Jésus Christ 
C’est ce mercredi 3 juin, en la fête des Saints Carles Lwanga et ses compagnons, les 22 martyrs de l’Afrique noire, que nous avons ouvert notre sixième chapitre provincial à Yaoundé, au Cameroun, dans notre communauté Saint Joseph de N’kolbisson.
Pendant une semaine, Il sera question, pour nous, de regarder le passé avec reconnaissance, de scruter le présent avec passion et de s’ouvrir au futur avec espérance.

vendredi 29 mai 2015

LISTE DES CAPITULANTES DU 6è CHAPITRE PROVICIAL


Bienvenues...Bienvenidas... Bienvenues...Boyei bolamu  
  Murakaza neza....Difika dilenga...Tonga soa
   Welcome...Kwisa ya mbote....Karibu sana...

jeudi 28 mai 2015

INTERPRÉTATION DU LOGO DU 6è CHAPITRE PROVINCIAL

par la Sœur Victorine Bagalwa Amani Sifa, cmt


Les yeux fixés sur Jésus Christ, centre de notre vie.

- regardons le passée avec reconnaissance
- scrutons le présent avec passion
- ouvrons- nous au futur avec espérance

mardi 26 mai 2015

MESSAGE DES ÉVÊQUES DU KIVU

Mon âme est rassasiée de malheur ; et ma vie est au bord de l’abîme (Ps 88,4)
NOTRE CRI...
                        POUR LE RESPECT ABSOLU...
                                                           DE LA VIE HUMAINE

Message de l’ASSEPB aux fidèles chrétiens et aux hommes de bonne volonté


PRÉAMBULE

1. Nous, Archevêque et Évêques, membres de l’Assemblée Épiscopale Provinciale de Bukavu, réunis à Butembo en session ordinaire du 16 au 23 mai 2015, avons fait le tour des situations socio-pastorales de notre Province Ecclésiastique. Nous avons particulièrement touché du doigt la profonde détresse des populations meurtries par les violences qui sévissent en territoire et ville de Béni depuis bientôt deux ans et qui vont s’intensifiant.

jeudi 7 mai 2015

PREMIER CONGRES SUR LA FORMATION A ROME

Former des personnes libres, ouvertes, responsables...
                                                                et prêtes à se laisser former
Soeur Desirata Furaha,
Cmt/BUKAVU
1300 formateurs de 450 différentes congrégations se sont rencontrés à Rome pour leur tout premier congrès sur la formation. C’est dire que former les jeunes à la vie consacrée n’est pas une mince affaire. La formation d’hier n’est pas celle d’aujourd’hui. Même si les fondamentaux de la formation à la vie religieuse résistent à l’épreuve du temps, il faut dire que le contexte a beaucoup évolué. Il faut en tenir compte au risque d’être dépaysé car il n’est pas question de former des personnes dociles et soumises. Il s’agit plutôt de former des personnes libres, ouvertes, résolues et responsables de leur propre croissance et prêtes à se laisser former comme l’a fait Jésus face au Père. Eu égard  aux défis de l’heure, la congrégation pour les instituts de vie consacrée et les sociétés de vie apostolique a jugé bon d’organiser ce congrès auquel la sœur Desirata Furaha a pris part pour le compte de la province « Sainte Thérèse de L’Enfant-Jésus » des carmélites missionnaires thérésiennes d’Afrique-Madagascar et France.  

lundi 27 avril 2015

PELERINAGE A AVILA

Sur les pas de nos saints parents:
                                                 Thérèse de Jésus et Jean de la Croix

Soeur Marie-Thérèse Kavira
Cmt/Lyon
A l’occasion du 5ième centenaire de la naissance de notre mère sainte Thérèse de Jésus, les communautés  des Carmélites  Missionnaires Thérésiennes de Lyon et Montluçon, en France, ont effectué un pèlerinage à Avila. C’était du 3 au 7 mars de cette année jubilaire. Nous avons pu  bénéficier de beaucoup de grâces en nous rendant à Avila, Alba de Tormes et Segovia. Comme nous ne pouvons pas garder pout nous seules ce que nous avions vu, entendu et toucher, nous vous partageons, dans les lignes qui suivent, comment s’est effectué ce pèlerinage, jour après jour, sur les pas de nos parents sainte Thérèse de Jésus et Saint Jean de la Croix.

jeudi 23 avril 2015

LA VIE CONSACREE EN AFRIQUE: DYNAMISME ET PROPHETISME

Ces paroles de feu qui brûlent les cœurs !
Sœur Marie-Denise Mukeso
Cmt/Lyon (France)
"Soyez joyeux", "Soyez courageux", "soyez femmes et des hommes de communion". Ce sont là les trois paroles de feu que le Pape François a prononcé le premier dimanche de l’Avent de l’année passée pour marquer  le début officiel de l’Année de la vie consacrée. Ces trois paroles de feu éclaireront les personnes consacrées jusqu’au jour de la clôture de l’année de vie consacrée prévue pour le 2 février 2016. C’est dans ce cadre qu’il faut situer la brillante conférence faite par la sœur Joséphine Shabishimbo, carmélite missionnaire thérésienne dans la Basilique de Fourvière du  Diocèse de Lyon. Le thème de sa conférence est d’actualité : « La vie consacrée en Afrique : dynamisme et prophétisme ». Pour garder toute sa sève et sa verdeur, nous nous sommes abstenues de « synthétiser » sa synthèse. Nous vous livrons donc le texte entier scindé en trois parties :   Origine et développement de la vie consacrée en Afrique. Prophétisme de la vie consacrée en Afrique et défis de la Vie consacrée en Afrique et Facteurs qui la favorisent. L’arrière fond de tout, c’est encore l’invitation du pape François : "Réveillez le monde, éclairez-le de votre témoignage prophétique et à contre-courant!". La sœur Joséphine a fait sien cet appel vibrant du pape, voilà pourquoi elle témoigne. 

2. Prophétisme de la vie consacrée dans le Continent africain



Vie consacrée

dans une Afrique assoiffée de fécondité….
Le Concile Vatican II dans la Constitution Lumen Gentium affirme que «l'état religieux imite de plus près et représente perpétuellement dans l'Eglise la forme de vie que le Fils de Dieu a prise en entrant dans le monde pour faire la volonté du père, et qu'il a proposé aux disciples qui le suivaient» (LG n°44). Le caractère radical de l'imitation du Christ et l'engagement total au service de l'Eglise, fait de chaque communauté et de chacun de ses membres un signe de vie évangélique et un témoignage vivant qui fait réfléchir et attire vers le Père le Peuple de Dieu sur le chemin de la sainteté et du don personnel au service des frères.
Dans une Afrique assoiffée de fécondité où chacun se réclame de telle famille ou de tel clan, le témoignage d'une vie fraternelle vécue en communauté par des personnes sans aucun lien de sang ne laisse personne indifférent. C'est une vie qui attire l'attention, qui interroge et interpelle. Les consacrés sont objet de curiosité. Leur vie a un impact sur la population environnante. Ils sont une référence dans le milieu.
«Par conséquent les consacrés sont invités à répondre à la vocation à laquelle ils ont été appelés, dans un esprit de communion et de collaboration avec leurs évêques respectifs, le clergé et les laics»  Poursuit même n°94 de EA.


3. Défis de la Vie consacrée en Afrique et Facteurs qui la favorisent

La vie communautaire :

          un grand défi pour les personnes consacrées



a) Les défis de la Vie Consacrée en Afrique

La Vie Consacrée en Afrique fait face à des nombreux défis. Nous ne citerons que quelques-uns en guise d'illustration

                    L'attachement excessif à la famille

Comme nous le rappelle le P. Richard, un attachement excessif à la famille et à son soutien matériel peut conduire une personne à perdre une partie de sa liberté dans ses décisions. Cela a des implications sur l'appel à vivre la pauvreté évangélique pour la Mission de Dieu.