TRADUCTION

dimanche 24 août 2014

Sénégal/Diamaguène: Jubilé d'argent de deux soeurs CMTs

Deux congrégations, un jubilé…
Sœur Adèle Mwamini,
CMT/ Kaolock
Alors que le samedi 23 Août 2014, l’Eglise faisait mémoire de sainte Rose de Lima, cette tertiaire dominicaine qui avait un grand amour pour le Seigneur si bien qu’elle a tout quitté pour s’attacher à Lui seul, partageant sa vie entre des austérités effrayantes et l’intimité avec le Christ, quelque part au Sénégal, à Diamaguène précisément,   trois religieuses, deux carmélites missionnaires Thérésiennes et une Immaculée Conception, fêtaient leur vingt-cinq ans de profession religieuse. Deux congrégations pour un jubilé d’argent, mieux trois religieuses pour un jubilé. C’est sous l’ambiance de l’unité dans la diversité que nous avons vécu cette fête ecclésiale que nous nous faisons le devoir de vous rendre compte dans ces lignes.
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La paroisse « Notre Dame de la Paix » de l’Archidiocèse de Dakar a servi de cadre pour abriter cet événement ecclésial du jubilé d’argent de profession religieuse des sœurs Victorine Kavira, Jeannette Shangalume (carmélites missionnaires thérésiennes) et Julie Clémence (Sœur de L’immaculée Conception). L’Eucharistie, elle,  était présidée par le Père Herman et concélébrée par les pères Gislain Toussaint et Joseph Kazadi.

Mis à part les fidèles chrétiens de cette paroisse et les membres des communautés religieuses des sœurs jubilaires, ils étaient nombreux celles et ceux qui ont fait le déplacement des différents coins du Sénégal pour venir encourager les trois religieuses en les honorant par leur présence à cette célébration.

« Sans moi, vous ne pouvez rien faire »(Jn 15,5)
Action de grâce et fidélité, voilà les deux fils rouges qui ont traversé l’homélie prononcée par le père Joseph Kazadi pour cette circonstance. Chacun était invité à rendre continuellement grâce au Seigneur pour ses bienfaits et, d’une manière particulière, pour le jubilé de 25 ans vécu dans la fidélité au service du Seigneur de la part des trois religieuses.  A l’endroit de celles et ceux qui trainent encore sur la route, le Père Joseph leur a exhorté d’avancer dans la sincérité et de se vouer parfaitement au service du Seigneur. Pour clore, le prédicateur s’est servi de cette phrase évangélique : « Sans moi, vous ne pouvez rien faire »(Jn 15,5) pour lancer une invitation aux jubilaires de s’attacher toujours au Seigneur car avec lui tout est possible. 

A tour de rôle, après l’homélie, chacune des jubilaires s’est avancée vers l’autel du Seigneur pour renouveler les vœux d’obéissance, pauvreté et chasteté.  
« Merci à tous et à chacun …
            pour cet honneur que vous nous avez fait... »
La communion terminée, la sœur Victorine Kavira, aux noms de toutes, a pris la parole pour remercier Dieu pour le don précieux de la vocation religieuse et missionnaire, même si c’est par des chemins difficiles et inattendus qu’il les a conduites durant ces 25 ans. 

Elle a, ensuite, remercié leurs parents d’avoir joué un grand rôle dans leur cheminement   et qui, sans se lasser continuent à les encourager par leurs conseils et leurs prières. D’une manière particulière, enfin, la sœur Victorine a exprimé sa vive et respectueuse reconnaissance aux célébrant et concélébrants, à la chorale  et à tous ceux qui ont répondu présent à l’invitation, pour  leur avoir fait le grand honneur de célébrer et d’assister à leur messe de  Jubilé.
Avant la bénédiction finale, le célébrant  a demandé aux jubilaires de garder toujours à cœur ces paroles de la Sainte Thérèse D’Avila : « Que rien ne te trouble, que rien ne t’effraie, tout passe, la patience obtient tout, Dieu seul SUFFIT. »  

Débutée aux environs de 10h 30, cette messes animée par la chorale du renouveau charismatique « petite Myriam » a pris fin  13 h.                                                                                                   
       

Un repas de fête bien agrémenté par une bonne musique sénégalaise a clôturé en toute beauté cette grande célébration du jubilé d’argent de nos sœurs. 




C’est seulement à partir de 17h 30 que nos invités ont commencé à rentrer chez eux, heureux d’avoir partagé avec nous la joie de cet événement ecclésial. 
                                 

mercredi 20 août 2014

Sénégal/ Kaolack: Renouvellement des vœux

Si un membre est à l’honneur, tous partagent sa joie
Soeur Adèle MWAMINI,
CMT/Kaolack (Sénégal)
La solennité de l’Assomption de la Vierge Marie a connu, cette année, une touche particulière dans notre communauté de Kaolack: l’une d’entre nous a renouvelé ses vœux de religion. Il fallait faire preuve de  notre capacité à nous réjouir avec elle : « Soyez dans la joie avec ceux qui sont dans la joie », a écrit Saint Paul aux Romains. Plus encore : dans le Christ, nous sommes un seul corps. Alors, dit encore l’Apôtre :     « Si un membre est à l’honneur, tous partagent sa joie ». C’était une occasion pour chacune de nous de se souvenir de ses propres vœux tenus devant Dieu et devant tout son peuple.

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La célébration de renouvellement des vœux temporaires de religion de la sœur Charlotte AMIDA a eu lieu dans la chapelle de la communauté «  Sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix » de Ndiaffate /KAOLACK  à 18h 30 du vendredi  15 Août en la solennité de l’Assomption de la Vierge Marie. Cette messe festive, présidée par l’abbé Léon N’DOUR (Vicaire général du diocèse de Kaolack), a rassemblé, outre les membres de la communauté, quelques amis. C’est cette petite assemblée qui a entouré la sœur Charlotte pour magnifier avec elle le Seigneur et exalter son nom en élevant  la louange vers Lui.                                                                                                                      
Marie, la Toute Belle
Dès l’entame de l’homélie, une question a jaillit de la part de l’officiant: Est-ce que nos mamans sont-elles belles ? Comme on peut se l’imaginer, la réponse était positive, même si la motivation de la question nous était inconnue. Et c’est de là qu’est partie toute la méditation pour cette solennité de la Vierge Marie : si nos mamans sont belles, la Vierge Marie l’est encore plus que toutes les femmes. Marie est  toute belle car Immaculée, mieux, préservée par Dieu, de tout péché. S’appuyant sur les textes bibliques proposés par la liturgie, le Vicaire général du Diocèse de Kaolack a démontré à l’assemblée comment le péché enlaidit l’homme et le défigure. Raison  pour laquelle, soutenus par la grâce de Dieu,  il nous  faut combattre tout ce qui peut gâter  notre relation à Dieu. A nous, il revient de lutter,  de combattre et de rompre avec tout ce qui est péché  afin de conserver la beauté que nous portons en nous à l’instar de la Vierge Marie. Pour finir cette méditation, l’abbé Léon a exhorté  l’élue du jour  à toujours lutter contre tout ce qui est désagréable,  à vivre et à faire vivre la Résurrection autour d’elle en mettant en pratique les vertus théologales que sont la foi, l’espérance et la charité.  A l’exemple de la Vierge Marie, la sœur Charlotte a été invité à dire « Oui » au Seigneur et à faire sa volonté.     
Un moyen qui nous maintient toujours…
                                dans une sainte ferveur.
 C’est après cette exhortation suivie d’un temps de silence que la sœur Charlotte a renouvelé ses vœux devant le Seigneur entre les mains de la sœur Eugénie KAYITESI Supérieure de la communauté.  Elle a, de nouveau, promis de suivre Jésus-Christ  tel qu’il a vécu, c'est-à-dire dans une vie de pauvreté, chasteté  et obéissance.                                                           
                                    

Pour fêter cet heureux événement,  tous ceux qui ont participé à la célébration eucharistique se sont retrouvés autour de la table pour un dîner festif. La joie était  vraiment au rendez-vous. Disons pour clore ces lignes que le renouvellement nous sanctifie et entretient dans les esprits et dans les cœurs un souvenir salutaire des obligations qu’on a contractées devant Dieu. Ce souvenir, pour chacune de nous, est le plus excellent moyen pour se maintenir toujours dans une sainte ferveur.

mardi 12 août 2014

Thiès/Sénégal : Session sur La formation de la communauté

Soeur Adèle Mwamini,
CMT/ Sénégal
Il s’est tenu, à Thiès (à 75 kilomètres de Dakar), une session  de formation à la vie religieuse, du 4 au 11 Août 2014 dans l’enceinte du collège Sainte Ursule, session  destinée aux jeunes profès et professes des différentes communautés. Parmi eux, une seule carmélite missionnaire thérésienne : la sœur Adèle Mwamini. A l’intention de ses consœurs empêchées en raison d’une juste cause, elle partage ce qu’elle a reçu gratuitement. Aimer, a dit Sainte Thérèse de Lisieux, c’est donner,  tout donner et se donner soi-même. C’est ce qu’elle a tenté de mettre en pratique dans cette restitution faite en toute fidélité.

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Les trois états du « Moi » ...
                                 et le développement humain
Quatre infatigables animateurs nous ont accompagné pendant une semaine: les sœurs Marie-Louise de la congrégation de filles de la Résurrection, Anne Marie  de la congrégation des filles du Saint Cœur de Marie, Agnès Rita de la congrégation de l’Immaculée conception ainsi que le frère Paul de la congrégation des frères du Sacré cœur de Jésus. 

La session a eu comme thème centrale : « La formation de la communauté » subdivisé en trois  grandes parties :
Dans un premier temps il nous a été décrit le fondement humain des relations interpersonnelles dans son aspect psycho –social constitué des trois états du « moi » : Parent, enfant et adulte  considérés comme des systèmes de pensées, d’émotions et de comportements liés à des  différentes étapes du développement d’un individu et même d’un groupe.                                                                                    
Dans le moi parent il faut distinguer le parent normatif du parent nourricier. Le premier peut pousser quelqu’un à l’inadaptation à la situation actuelle, car la loi et les coutumes peuvent être dépassées par des réalités nouvelles et imprévues. Le second parent, quant à lui, encourage la faiblesse et excuse l’inefficacité. 
En ce qui concerne le moi enfant, nous avons noté les différentes attitudes dont celle  de l’enfant  spontané, de l’enfant soumis qui conduit à l’indécision, au trouble, à la culpabilité, à la destruction de la personnalité ; de l’enfant rebelle qui conduit à la destruction également, car  la violence peut détruire l’autre en tout. Cependant, cet état  peut être positif quand il protège contre les excès du pouvoir.    
                                                                             
Le Moi adulte, lui, reste neutre à l’égard du parent et de l’enfant. Le moi adulte collecte des informations nécessaires, il les analyse et  en tire des conclusions rationnelles, ou en détermine les probabilités. Ainsi il met des hypothèses sans jugement des valeurs et sans émotions. C’est donc, ce dernier état du moi qui nous est recommandé. Il importe de souligner que la personne n’est jamais adulte, elle le devient au fil du temps. Ce qui revient à dire que dans notre façon de nous connaître en communauté, nous naviguons d’un état à l’autre, mais le seul idéal c’est de tendre toujours vers le moi adulte. C’est  surtout quand il y a mauvais fonctionnement de ces états du « moi » que surgissent aussi l’échec dans nos relations communautaires. Raison pour laquelle il nous faut une relecture de nos dialogues pour apprendre à reconnaître qui parle en nous et ainsi repérer, peu à peu, ce qui fonctionne correctement en nous et ce qui fonctionne moins bien. Nous construirons nos communautés, quand nous travaillerons à nous réguler nous-mêmes.  Un travail sur soi à travers la relecture des événements, des dialogues et des rencontres et par là, accueillir l’autre comme celui qui m’échappe, que je ne peux maîtriser, qui est hors de moi et de mon pouvoir. Ainsi, j’accueille sa différence avec respect.
La communion fraternelle et expérience du Ressuscité
Le second temps nous a plongé dans l’aspect spirituel et théologique de la formation de la communauté. Tout au long de cette partie, les animateurs nous ont permis  d’abord de comprendre la présence du Christ Ressuscité dans la communion fraternelle. Pour y arriver,  une  phrase  tirée de l’exhortation apostolique post-synodale Vita consecrata a éclairé notre démarche: « la communion fraternelle avant d’être un moyen pour une mission déterminée, est un lien théologal où l’on peut faire l’expérience du Seigneur Ressuscité»

L’accueil des dons gratuits de la foi, l’espérance et la charité, et leur mise en œuvre persévérante entre frères et sœurs unis en son nom mérite d’être signalé car les charismes ne sont rien sans la charité(1co 13,1-3). En plus, il  faut toujours nous enraciner dans nos charismes respectifs car les situations nouvelles invitent à revivre les attitudes du fondateur confronté à son milieu et à la nouveauté de son époque. A la fin de cette séquence, les conférenciers n’ont pas manqué de mettre  l’accent sur la présence du Christ pauvre, chaste, et obéissant qui est au milieu de nous,  qui rend nos relations possibles et à qui nous devons chercher à nous configurer à tout instant. Pour bien vivre ces engagements, il nous faut une lutte continuelle. Et ce qui nous aidera à bien lutter c’est, entre autres: la vie de prière fervente, la maîtrise de soi, de bonnes relations en communauté, l’ouverture /accompagnement, souci et option pour les pauvres, l’amour du travail manuel, le respect de la personne de l’autre, la charité fraternelle et…. le sport.
Pour une communication franche et sincère…
En dernier lieu, nous avons eu à partager  sur la communication franche et sincère qui est un chemin de communion fraternelle ; sur le discernement d’ensemble des questions et situations importantes qui touchent la communauté ; sur le projet communautaire qui est expression et apport  des personnes et  de leur unité ainsi que sur la formation reçue dans la communauté qui est une école de la formation permanente au quotidien.

Il n’est pas inutile de souligner que chaque soir, nous avions  une veillé de prière, et après le souper, un temps de détende et de recréation animée par les chants et les danses, des jeux et autres saines blagues. Pour passer de la théorie à la pratique, il y avait, toutes les  matinées, tout comme tous les après-midis,  un  moment de travail en équipe, un temps d’intériorisation  et  un temps de partage.


Et puisqu’il nous faut apprécier la session à sa juste valeur, disons qu’elle a été vraiment intéressante et enrichissante car elle nous aidé à comprendre le rôle déterminant des relations interpersonnelles dans la formation de la communauté.

vendredi 1 août 2014

GOMA: Clôture de l'année Scolaire au Complexe Scolaire TERESA MIRA

L’année  scolaire 2013 2014 au complexe scolaire « Teresa Mira » tenu par les carmélites missionnaires thérésiennes de Goma, comme dans toutes les écoles de la juridiction du Nord Kivu, avait commencé le lundi 9  Septembre 2013.


Ce jour-là, la nouvelle équipe dirigeante composée de la Sœur Mamisa Katungu qui assumera  la charge de directrice principale, la Sœur Henriette Kudionyi comme directrice adjointe et la  Sœur clarisse Epepe qui se chargera de la direction de l’école maternelle, avait été présentée officiellement aux parents d’élèves. Signalons  que c’est au cours du deuxième trimestre de la même année que la sœur Gina Razafindravita est venue en renfort à cette équipe dirigeante du complexe scolaire.

Etant dans une zone post-conflits armés, il faut dire sans fausse honte et sans détours que nous avons cheminé avec beaucoup des difficultés financières et matérielles mais grâce à Dieu nous avons  clôturé l’année scolaire en beauté, comme  qui dirait « tout est bien qui finit bien », pour dire que malgré les doutes du début, tout a fini par rentrer dans l’ordre,  à la grande satisfaction de tous et de chacun.


La cérémonie de la clôture de l’année scolaire qui est intervenue au début du mois de  juillet a été marquée par quelques activités culturelles, comme les danses traditionnelles, les récitals des poèmes et la présentation de quelques saynètes par les élèves de différentes classes. 

Une série des discours dite par la sœur directrice principale ainsi que par  le représentant des enseignants et de celui des ouvriers de l’école avait pour but de renforcer une franche collaboration entre nous.
Pour clore cette manifestation haute en couleur, la sœur Mamisa, la directrice principale, avait procédé à la proclamation solennelle de 5 premiers élèves de chaque classe, proclamation qui a été suivie des remises  des cadeaux souvenirs aux élèves qui ont excellé, question de susciter l’esprit d’émulation et de compétition parmi les élèves pour l’année prochaine.

Pour le moment, c’est le temps des vacances, mais la Direction du complexe scolaire assure la permanence pour terminer avec les questions administratives et procéder aux inscriptions des nouveaux élèves. La rentrée scolaire 2014- 2015 est prévue pour le lundi 8 septembre 2014.

Notre unique souhait que la paix qui vient d’être chèrement acquise dans cette partie du pays puisse être durable et totale afin de permettre aux élèves qui sont l’avenir de demain d’étudier dans des meilleures conditions.

Soeur Mamisa Katungu, cmt/Goma.