TRADUCTION

jeudi 28 novembre 2013

Visite de la Soeur Beata à Diamaguène (Sénégal)

De Diamaguène au Mont Roland
Sœur Christine Kabunga, cmt/ Diamaguène
Thiès, Diamaguène et Kaolack, trois communautés des carmélites missionnaires thérésiennes qui se trouvent au Sénégal, fondées successivement en 1984, 2000 et 2013 ont été heureuses d’accueillir la sœur Beata, notre Supérieure Provinciale. Ces quelques lignes de la sœur Christine Kabunga veulent partager aux lecteurs la joie ressentie par sa communauté de Diamaguène lors de la visite de la sœur Provinciale. Il y a plus : l’excursion-prière au Mont Roland couronnée par l’accueil des sœurs par une famille musulmane, symbole de la fraternité au-delà des religions… 

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Parcours d’une combattante… 

Il faut dire que le séjour de la Sœur Beata Kayitesi, notre Supérieure Provinciale, au Sénégal, n’est pas du tout repos. C’est un véritable parcours d’une combattante. La visite de notre sœur Provinciale nous rappelle les multiples voyages de notre Mère Sainte Thérèse d’Ávila allant pour les fondations des Monastères des carmélites à travers l’Espagne. Et pour cause : Après avoir terminé la visite de la communauté « Notre Dame des Vertus », la sœur Beata a enchaîné directement avec un long voyage de plus de quatre heures de route qui relie la ville de Thiès à Kaolack. Ce n’était pas pour une ballade mais pour l’installation de nos quatre consœurs Christine, Charlotte, Adèle et Eugénie dans leur nouvelle communauté « Sainte Thérèse Bénédicte de la Croix ». Trois jours d’intenses activités : mise en place de la communauté, participation à la Cérémonie de la bénédiction du couvent et messe d’action de grâce, visites du séminaire et du village Ndiaffate, et cela, du samedi 16 au lundi 18 novembre 2013.
De Kaolack à Diamaguène
Sans se reposer, la sœur Beata a repris son bâton de pèlerin pour continuer les visites pastorales. Sur le programme figure la communauté « Sainte Thérèse de Jésus » de Diamaguène sans oublier la communauté du Mali. Elle ne vient pas seule. Obéissante à la parole de Jésus qui recommande aux missionnaires d’aller deux à deux, elle s’est faite accompagnée de la sœur Xavérine Nyirabarera, une des conseillères de notre Province « Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus ».

Entre autres motifs, cette visite avait comme objectif de nous encourager dans la mission. Notre joie a été immense de les accueillir et de nous sentir entourées et accompagnées par nos responsables.  Nous avons eu le temps de Prière ensemble, de partager les joies et les peines ainsi que d’autres réalités de la mission. Elle nous a prêté une oreille attentive et un cœur ouvert et disponible. 
Pelèrinage au Mont Roland

Durant leur séjour, la sœur Beata a proposé à la communauté un pèlerinage au Mont Roland,  là où se trouve la grotte de Notre Dame de Thiès. Notons que nous avons effectué ce pèlerinage le dimanche 24  Novembre, dimanche du Christ Roi de L’univers, dimanche qui a aussi marqué la clôture de l’année de la Foi. Ce pèlerinage revêt pour nous une signification  toute particulière. Et le lieu choisi  est aussi symbolique : on y retrouve une grotte, un calvaire, une Eglise, bref, tout ce qu’il faut pour un commerce d’amitié avec Celui dont on se sait aimé. C’est à cet endroit précis que .nous avons fait monter vers le Roi de L’Univers une prière pour tout le peuple sénégalais, peuple au sein duquel on trouve un bon pourcentage des musulmans. C’est au Christ, Roi de L’Univers de toucher les cœurs de ses enfants afin que parmi eux, il y ait celles et ceux qui se consacrent à lui dans la vie religieuse, les portes des Carmélites missionnaires thérésiennes sont toujours ouvertes aux enfants de Dieu.

Au-delà des religions, la fraternité…

Soulignons ici, que la cohabitation est parfaite entre les peuples des différentes religions. Nous-mêmes, après notre pèlerinage au Mont Roland, nous étions accueillies par une famille musulmane qui nous est proche. Au-delà de la religion, c’est la fraternité, la solidarité africaine qui bat son plein entre les peuples « incurablement religieux ». Des relations basées sur la tolérance, l’entente et le partage, c’est un bon témoignage. 
En route vers le Monument de la Renaissance…

Pour terminer en beauté ce temps de vie d’ensemble, la communauté a projeté une visite d’un lieu touristique de Dakar, à une quinzaine de kilomètres de Diamaguène.  Le choix est tombé sur le lieu où se trouve le monument de la Renaissance, lieu de beaucoup de souvenir pour l’Afrique de l’Ouest qui a dû faire face à des multiples sacrifices et souffrances atroces. Nous avons eu le temps de contempler la statue anonyme qui symbolise une famille qui tend vers la renaissance après tant de souffrances. Pour la communauté de Diamaguène, c’était un message fort: il faut toujours espérer car, comme l’a dit Notre Mère Sainte Thérèse d’Avila « LA PATIENCE OBTIENT TOUT ». 

C’est sous le signe de l’espérance que la visite a été clôturée. A deux, les Sœurs Beata et Xavérine ont pris la route, le 26 Novembre 2013, pour un autre pays : le Mali. Nous leur souhaitons une très bonne mission là-bas. Comment ne pas chanter avec le psalmiste :

« Oh ! quel plaisir, quel bonheur
d'être ensemble comme frères et sœurs !

C'est doux comme l'huile qui parfume la tête,
comme l'encens qui enveloppe la communauté,

comme la prière qui rassemble la famille,
comme une rosée qui rafraîchit les cœurs,
comme la brume que le soleil disperse !

C'est là que viennent les bénédictions du Père;
là que s'épanouit la vie pour toujours ! »

samedi 23 novembre 2013

1er JOUR: ARRIVÉE A NDIAFFATE/ KAOLACK

Bienvenue à KEUR MARIAMA!
Soeur Adèle Mwamini, cmt/ Kaolack
Après les fondations des communautés de Diamaguène et deThiès, en voici une troisième : Ndiaffate, une nouvelle œuvre des sœurs carmélites missionnaires thérésiennes en Terre Sénégalaise. Il faut déjà dire que cette œuvre est très attendue par les habitants de cette contrée qui ne compte que peu de chrétiens et où mêmes les premiers soins de santé font gravement défaut. L’heure a donc sonné pour les filles du Bienheureux Francisco Palau d’aller à la rencontre de l’Eglise à travers ce peuple. Trois jours avec un rythme saccadé : travaux d’aménagement et de mise en place, visites, messe d’action de grâce et bénédiction de couvent et autres bâtiments. Les pauvres mots de la sœur Adèle Mwamini seront-ils en mesure de rendre compte de tout ce que ses oreilles ont entendu et que ses yeux ont vu ?  Si les secrets du roi sont à garder, les merveilles de Dieu, elles, sont à publier. C’est le but de ces lignes qui racontent au fil des jours les Merveilles de Dieu pour les filles de Palau et aussi pour ses enfants qui habitent à Ndiaffate.

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SAMEDI  16 Novembre 2013

« J’irai là où la gloire de Dieu m’appelle,
                au-delà des frontières …
                              traverser campagne, cités et villes  »

La mise en application de cette parole de notre Père fondateur le Bienheureux Francisco Palau ne fait l’ombre d’aucun doute pour ses filles parties de la République Démocratique du Congo pour leur terre de mission au Sénégal. Après les étapes des tractations et des constructions des quelques bâtiments, voici venu le moment tant attendu : l’installation de la nouvelle communauté. Et pour le faire, les sœurs missionnaires carmélites Thérésiennes des communautés de Diamaguène et de Thiès s’unissent pour accompagner les consœurs et leur prêter main forte. 
C’est à 10h 30 que le cortège s’est mis en route vers la région de Kaolack située à 260km de la ville de Dakar. On retiendra de Kaolack que c’est une grande ville d’environ 350.000 Habitants, au centre ouest du Sénégal. Les sœurs carmélites missionnaires thérésiennes, quant à elles, dresseront leur tente à Keur  Mariama, (maison de Marie) un site diocésain à proximité du Village  de Ndiaffate.














Arrivées sur place vers 14h30, nous étions vraiment attendues et accueillies à bras ouverts. Cette ambiance  a duré pendant tout le temps de notre  séjour.
Comme dans toute une nouvelle maison, nous avions commencé par quelques travaux manuels : nettoyage, rangement des objets, fixation des images pieuses sur les murs, travaux  interrompus par l’office des vêpres et le dîner. 



Il n’est pas inutile de signaler la présence discrète, maternelle et significative des sœurs Beata Kayitesi et Xavérine Nyirabarera, respectivement Provinciale et troisième conseillère de la Province « Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus », en visite pastorale dans les communautés du Sénégal.
L’ouverture de cette nouvelle communauté a coïncidé avec la fin de la visite de la communauté « Notre Dame de Vertus » de Thiès. Avant d’aller à la communauté « Sainte Thérèse d’Avila  » de Diamaguène, nos deux grandes sœurs ont voulu accompagner et installer les sœurs qui sont nommées à la nouvelle communauté de Ndiaffatte, sous le patronage de  « Sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix ».














A la tombée de la nuit, fatiguées du poids et de la chaleur de cette journée, après un temps de prière, chacune est partie se reposer avec les paroles réconfortantes de cet hymne composé par Claude Bernard:
« En toi, Seigneur, nos vies reposent
et prennent force dans la nuit ;
tu nous prépares à ton aurore
et tu nous gardes dans l’Esprit »


vendredi 22 novembre 2013

KAOLACK/ 2ième Jour: But de la mission et visite au séminaire Saint Paul

DIMANCHE 17 Novembre 2013 : Sainte Hilde.

« Déjà levé sur d’autres terres,
                            Le jour éveille les cités »

Le coq chante : on s’éveille et on se réveille. Nous vivons au rythme de la Création. On est tenté de paraphraser les parole du Livre de la Genèse : « Il y eut un soir, il  y eut un matin : Deuxième jour à Kaolack »

« Soutenir … Encourager… Accompagner »


Cette journée a débuté par l’office  des laudes. Avant que les travaux et autres activités ne nous sollicitent,  la sœur provinciale a pris la parole pour  nous expliquer le pourquoi de notre présence à Ndiafatte. Dans son exhortation, le sœur Beata  a insisté sur les trois verbes qui doivent résumer l’attitude des toutes les sœurs qui œuvrent au Sénégal : « Soutenir », « Encourager » et « Accompagner » nos sœurs dans leur nouvelle mission. Le fait que toutes les sœurs assisteront à la bénédiction de ce couvent, c’est déjà un signe non négligeable ! Ainsi bien démarrer  avec beaucoup de force et de courage, car tout ce qui débute bien a une bonne fin car on est rassuré de pouvoir continuer le plus longtemps possible. Par contre, une mission qui commence en tâtonnant ne peut pas durer. Aussi, elle nous a informées que ce qui se fera n’est qu’une inauguration « provisoire » vu que les documents de la parcelle qui abrite le dispensaire où les sœurs travailleront ne sont pas encore mis en ordre de la part de service cadastral. Ainsi,  l’inauguration « officielle » est prévue pour le 26 Février 2014. 

Nous n’avons pas perdu de vue l’une d’entre nous, la sœur Hildah MUSABI qui fête sa sainte Patronne en ce dimanche.  
« Quatre sœurs : Peu nombreuses,
                   mais capables d’enflammer le monde
                                                  par le témoignage de vie »  A 9h30, nous nous sommes rendues au séminaire Saint PAUL pour  participer à la messe dominicale. 















Dans son intervention, le recteur du séminaire, l’abbé Léon Ndour, a pris son temps pour nous accueillir à « Keur  Mariama ». Après nous avoir présenté en bref la vie du séminaire, il a insisté sur le fait que dans notre vie, ce qui compte plus c’est le témoignage et la mission. Faisant allusion à ses séminaristes qui ne sont qu’au total 19, provenant de 6 Diocèse différents, l’abbé Léon a dit que ceux-ci peuvent enflammer le monde d’amour par leur témoignage. C’est sur ces mots qu’il nous a accueilli de nouveau en se montrant disponible à chaque fois que nous solliciteront leur aide.            

A cela s’en est suivi le mot de la sœur provinciale qui  n’est pas allée très loin : après avoir exposé en peu de mots notre charisme dans le quel elle a mis plus l’accent sur la dimension missionnaire et qui, d’ailleurs, concorde bien avec la situation dans laquelle nous nous retrouvons, elle a paraphrasé l’abbé recteur, en disant qu’avec les quatre sœurs qui vont rester-là,  nous pouvons ensemble enflammer le monde par notre témoignage de vie. 
















Le deuxième temps a été celui de la visite du séminaire. C’était très édifiant cette rencontre, nous étions toutes heureuses d’être là et de faire leur connaissance car nous aurons désormais à collaborer.                                                      
















A 18h30,  quelques une de nous, en compagnie des sœurs Beata et Xavérine, ont effectué la première visite dans le village, pour rencontrer le peuple et leur informer que les sœurs se sont  déjà installées  à coté d’eux et sont à leur disposition pour les soins. Le frère Alphonse Biram Faye, frère hospitalier de saint Jean de Dieu de  la communauté de Thiès leur a servi de guide et de traducteur, en attendant l’apprentissage de la langue.
















De retour au couvent, après avoir chanté les vêpres et pris ensemble le dîner, la sœur provinciale nous a donné le programme du jour suivant, avant que rentre chacune dans le secret de sa chambre.    

3ième JOUR KAOLACK: Bénédiction du couvent et Messe d'action de grâce

Lundi  18 Novembre 2013

L’ambiance continue son bonhomme de chemin  au rythme de la Création :
« Il y eut un soir, il y eut un matin, TROISIÈME JOUR A KAOLACK »
Préparation immédiate à l’inauguration ...
Nous avons devancé le soleil pour rendre grâce au Seigneur par les chants des laudes à 6h30, puis, après la collation, nous nous sommes lancées dans différentes activités en vue de préparer la journée. Alors que quelques sœurs rendaient belle la chapelle et que  les autres s’occupaient de la cuisine,  d’autres, quant à elles, ses sont chargées de la propreté des alentours de la maison. Un événement se prépare : 















ce lundi  à 11h30, est prévue le rite de la bénédiction de la maison puis la célébration eucharistique sous la présidence de son Excellence Monseigneur Benjamin Ndiaye, évêque de Kaolack. Les trois communautés des CMTs forment une chorale. L’ambiance de la solennité laissait filtrer un air de liesse  exceptionnelle. Il y a une justification à cela : la reconnaissance infinie envers Dieu qui nous veut présentes dans la maison de Marie «  Keur Mariama ».  
« Apporter la fécondité féminine dans la société masculine »

C’est après avoir béni tout le couvent dans ses moindres détails que la messe a débuté. Dans son homélie, l’évêque de Kaolack a été on ne peut plus clair dans ses propos :       De prime à bord, il nous a fait savoir que la circonstance de cette bénédiction se prêtait à la fête du jour : La Dédicace des Basiliques de Saint Pierre et de Saint Paul. Ces derniers, étant des colonnes de l’Eglise, avaient une grande fermeté, une assurance et une endurance en Jésus-Christ. C’est dans cet esprit  que l’évêque nous a accueillies dans la terre de  Mariama, qui est composée du grand séminaire Saint Paul et du couvent des frères Carmes déchaux. Nous retenons cette belle figure de style : « Dans cette société masculine, vous êtes les bienvenues, vous apportez la fécondité féminine et maternelle ». Pour certains, et beaucoup d’ailleurs, le pôle et le cœur du diocèse c’est la cathédrale, mais lui, comme Pasteur de Kaolack,  s’est permis de délocaliser  ce titre pour l’emmener à « Keur Mariama ». Voilà pourquoi ceux qui y vivent sont exhortés à travailler en symbiose et en toute fraternité, car leur mission est à la fois sociale et ecclésiale. 
" Enfin, les carmélites àKEUR MARIAMA »
Se référant à la première lecture tirée du livre des Actes des Apôtres, où il est décrit comment les apôtres, Paul y compris, après avoir fait une escale à Malte, sont enfin arrivés à Rome. S’adressant aux sœurs Bernadette Mukantaganda et Christine Nsula qui étaient depuis le 13 Decembre2012 à Kaolack ville pour le suivi de construction,  Monseigneur Benjamin leur a dit : « Vous voilà enfin à  Keur  Mariama après avoir fait une escale à Kaolack », « Jésus est avec  vous dans cette mission, c’est lui qui vous l’a confiée, ayez toute confiance en lui ».    


                        







En addition, se servant de l’évangile de Saint Matthieu dans le quel il  nous est  parlé de Jésus  qui donne du pain aux affamés  et qui se retire pour prier, l’évêque de Kaolack a poursuivi son exhortation en invitant les sœurs à ne pas se laisser absorber totalement par le service. Raison pour la quelle le dispensaire se  trouve à une distance de la communauté. Tout en invitant les sœurs à mettre de l’équilibre entre la vie spirituelle et la vie apostolique, il a émit ce souhait  « Faites de ce lieu, un lieu de prière, que la Vierge Marie qui est la patronne de ce lieu vous accompagne dans votre mission ».
« Se connaitre pour mieux travailler ensemble »
Après la messe nous nous sommes dirigées  au réfectoire  pour un repas festif avant lequel la sœur provinciale a pris la parole pour remercier Monseigneur  l’évêque et puis tous nos invités. 
Dans son message, elle a pris un laps de temps pour expliquer  qui nous sommes, car elle a dit : « quand on vit ensemble et qu’on ne se connait pas, il y a risque de confusion ». Elle s’est alors servie des articles 1, 2 et 4 des nos constitutions et puis elle a offert à l’évêque les constitutions et  elle a présenté les sœurs qui vont rester œuvre dans le Diocèse dont il est le Pasteur. Il s’agit des sœurs : Eugénie Kayitesi, Christine Nsula, Adèle Mwamini et Charlotte Salama. 

A 16h, les sœurs venues de Thiès sont rentrées et les autres se sont rendues au village pour  une deuxième visite. 














L’accueil réservé était  chaleureux. Un temps d’échange et de dialogue. C’était vraiment très émouvant. Il fallait le vivre pour en parler.Une rencontre avec le chef du village a été aussi prévue. Celui-ci a promis de prendre en charge le problème de  la sécurité des sœurs qui vont vivre là jour et nuit. 



Le mardi, les sœurs de la communauté de Diamaguène se sont mises en route. C’est de la sorte que s’est clôturé notre séjour à Kaolack.

Tout pour la plus Gloire de Dieu et les Salut du Monde par le service à l’Eglise. 

lundi 11 novembre 2013

Francisco Palau, fêté à la Sénégalaise.

Sœur Adèle Mwamini, Cmt/Thiès (Sénégal)

Une neuvaine préparatoire, une messe matinale festive avec rénovation des vœux de religion, une rencontre vespérale, voilà autant d’activités programmées par la communauté « Notre Dame des Vertus » constituée des carmélites missionnaires thérésiennes qui œuvrent à Thiès,  au Sénégal. Tout cela,  pour fêter le Bienheureux  Francisco Palau, notre Père Fondateur. C’est donc à la « Sénégalaise » que Palau a été fêté par ses filles. L’une d’elles, sœur Adèle nous en donne les grandes lignes dans ce compte-rendu.

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Une neuvaine de ressourcement
 C’est après neuf jours de préparation spirituelle à la fête de notre père fondateur, que la communauté Notre Dame de Vertus  de Thiès  s’est réunie afin de partager la joie d’avoir un Père et  une origine. Ces neuf jours mentionnés ci- haut ont été une occasion  propice pour nous  de nous ressourcer, de puiser encore sur notre héritage spirituel. Cela étant, nous avons eu à méditer successivement sur quelques extraits des écrits  du Bienheureux Francisco PALAU.  Cependant, nous avons continué dans la même ambiance de prière. Le dixième jour, lui,  a été si différent de neuf autres.

L’Eucharistie matinale festive
C’est par une matinée fraîche du  7 Novembre 2013 que les sœurs, quelques Milpa ainsi que les frères hospitaliers de Saint Jean de  Dieu,  se sont  rendus à la chapelle de l’hôpital Saint Jean de Dieu. Cette procession montre déjà la joie et la solennité du jour. Tout a commencé par une célébration eucharistique à 6h30 du matin, elle a été présidée par l’abbé Pierre Christian NDIONE, celui-ci n’a pas cessé de nous mettre dans l’ambiance du jour le long de la messe.

Bienheureux Palau : Harmonie et union entre contemplation et mission
Dans son homélie, il s’est vraiment résumé en nous montrant que  dans la vie, il y a des instants de grâce où, comme dit une chanson : « Nous pleurons d’amour et nous posons nos valises ». Parce que nous reconnaissons enfin celui qui nous aime depuis toujours, nous comprenons alors qu’il nous offre son compagnonnage et qu’il n’attendait qu’une chose : « que se brise notre cœur  de pierre et que se révèle en nous l’amour inconditionnel de Dieu pour chaque homme ». Il a insisté en disant que cet amour est absolument  gratuit et ne nous propose pourtant rien de moins que la vie éternelle. Il a rajouté en montrant que c’est dans ce même cadre que la vie religieuse  nous confronte et nous oblige même à chercher ailleurs notre bonheur : dans le choix d’être vulnérable et dépendant de la volonté d’un autre. 

Faisant allusion au Bienheureux du jour, le célébrant a dit que telle a été la vie du Père Palau, en franchissant les portes du séminaire à 17ans avant de s’orienter vers la vie religieuse, celui-ci n’avait d’autre  désir que  de prouver son amour au Christ qui l’appelle à donner sa vie pour l’Eglise. Dans l’amour de l’Eglise se réalise le grand précepte de  du christianisme : l’amour de Dieu et du prochain. Poussé par cet amour, Francisco s’écrie : « Ma mission se réduit à annoncer aux peuples que  toi Eglise, tu es infiniment belle et aimable, et à leur   prêcher  que tu les aimes ». En somme, toute la vie de Francisco PALAU peut se résumer par son amour pour l’Eglise en deux mots : « Harmonie et union entre contemplation et mission. Amour et service de l’Eglise ». Il nous trace ainsi un chemin d’amour et de sainteté, a conclu l’abbé Christian.
Rénovation des vœux de religion
C’est après l’homélie que la sœur Joséphine Tshieba, entre les mains de la sœur Eugénie, supérieure de la communauté,  a renouvelé ses vœux de religion qu’elle a prononcé pour la toute première fois,  il y a de cela 7 ans.

C’est sans contredit, pour elle, une occasion de réaffirmer sa fidélité, son amour et sa confiance au Christ qui l’a appelée à sa suite. Après la messe, chacun est rentré chez soi. Il a fallu attendre le soir pour la suite du programme.











Rencontre vespérale à la sénégalaise
C’est seulement à 19h30 que nos invités se sont joints de nouveau à nous  pour un dîner en famille et ceci après avoir chanté ensemble les vêpres. A cela s’en est suivi le moment des danses accompagnées des chants rythmés,  toujours pour marquer l’ampleur de la fête. Il faut dire que la joie était vraiment au  rendez-vous.















Avant de boucler la boucle par une prière, la sœur Eugénie Kayitesi, a pris la parole pour un mot de remerciement et de gratitude à l’endroit de celles et ceux qui se sont dépensé pour venir à cette fête de notre Père Fondateur.