TRADUCTION

jeudi 31 octobre 2013

SESSION DES JUNIORISTES CMTs A BUTARE

En date du 25 au 27 octobre 2013, la communauté « Mater Carmeli »
Sœur Bernadette Byuma, cmt/Goma
de Butare (Rwanda) a accueilli 19 sœurs juniors de la congrégation des carmélites missionnaires thérésiennes venues des diverses communautés pour une session de formation religieuse. Deux grands thèmes a accompagné les sœurs junioristes pendant trois jours :« La vie communautaire »  animé par papa CARLISTE Rafiki  et  « Vivre notre vocation des CMT à l’école de  la vénérable  Teresa Mira » par la sœur Beata KAYITESI provinciale des CMT. Une des participantes, la sœur Bernadette Byuma nous en donne le compte-rendu dans ces lignes.

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"La vie communautaire commence...
                                                                      en famille"
Dans  son introduction, la sœur  Beata a rappelé que c est Dieu qui nous a convoqué à travers Teresa Mira. Cette sœur n’est pas tombée du ciel, ni sortie d’un arbre ; mais elle vient d’une société et d une famille qui l’a éduquée. C est pour cela que nous avons fait  intervenir un laïc pour qu’il nous partage ses expériences sur  la vie communautaire. La grande vie communautaire commence en famille avec les parents,  les frères et sœurs, la réussite de la vie religieuse  dépend en grande partie des bagages tirés dans nos familles respectives. Notre objectif ici c’est une retrouvaille, mais aussi  de partager nos expériences vécues dans la vie communautaire
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1er jour : VIE COMMUNAUTAIRE (PAR Papa Carliste Rafiki)
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Laïcs ou religieux, tous nous sommes dans un même chantier, ouvriers, maçons, aide-maçons pour un seul chef du chantier : le Christ. Notre devoir c’est de nous compléter pour que le chantier progresse. Vivant dans la vie communautaire, nous sommes appelés a changer le monde autour de nous. Et sur ce, deux pistes nous a été proposées  pendant cette conférence : La Décision et le Pardon
LA DECISION 
Il y a une différence entre décision et engagement du fait qu’on peut revenir vite a une décision qu’à un engagement. Voulant expliciter c’est qu’une décision, papa Rafiki nous a raconté  histoire d’un crocodile qui s’appelle ROMPA une abréviation qui veut dire : Relaxe, Observation, Manager (ou planifier), Patience et Actes. Ce crocodile qui se nourrissait des poissons, a passé  7 jours sans rien attraper et allait mourir de faim. Le 8ème jour il se retire pour réfléchir et se demander d’où  lui vient cette difficulté de ne rien capturer. A la fin,  il découvre qu’il est l’unique problème du fait qu’il fait bouger l’eau qui,  a son tour, donne un signale aux poissons et ses derniers se sauvent avant  que le crocodile ne les attrape. Alors il planifie et décide de changer ses stratégies. Le 9ème jour il se met au travail et d’un coup il attrape les poissons. Ce qui impressionne, c’est qu’il se félicite pour sa réussite  avant même de savourer sa nourriture.
Qu’est-ce que ROMPA le crocodile nous apprend ?
Rompa nous apprend que l’homme est la somme de ses actes. D’où, ne jamais prendre une décision pendant une tension ou une excitation, mais prendre un temps de se relaxer pour savoir contrôler ses actes. Ne jamais réagir à la mathématique 1+1=2, mais se demander comme on le fait en littérature : Qu’est-ce que l’auteur a voulu dire par là? C’est prendre son temps pour observer. Ensuite, planifier comment résoudre. Il faut patienter car le temps fait partie de la réussite et enfin passer à l’acte : C’EST LA DECISION

Pour tout changement, 
                          il faut commencer par soit même” (Gandhi)

Image de la chemise déchirée et sale mais cachée par le tricot au dessus.
Pourquoi cette chemise et  qu’est-ce qu’elle nous apprend ?
Elle est déchirée : signes des plaies, des blessures que nous portons en traversant la vie
Elle est remplie des mots : symboles des problèmes différents que chacune porte dans sa vie
Elle a des points d’interrogations : ce sont des situations qui dépassent notre entendement et qui restent sans solution. Au fait, cette chemise est une image qui nous est offert pour  nous faire voir que le changement de nous-mêmes est d’intérêt capital pour pouvoir changer ensuite le monde. Car,  le problème que nous portons n’est pas notre extérieur, mais  plutôt notre intérieur, c’est ce qui définit la personne.

Jeu des clous : Plus nous restons ensemble, plus chacun a un rôle à jouer dans la communauté. Il faut savoir donner de la valeur à l’autre qui se trouve à cote de vous. La communauté a besoin de tout le monde pour qu’elle tienne debout.
Jeu de papier : Cette image montre que malgré une vie d’ensemble chacune est spéciale à sa façon et donc , unique en son genre du fait que les instructions données pour couper le papier étaient les mêmes pour  toutes mais, les papiers ne se ressemblent pas après le découpage. C’est le principe qu’on appelle INDIVIDU. C’est la différence  qui  fait l’unité.
Jeu du pont étroit où il fallait traverser à deux sans faire tomber l’autre dans l’océan.
jeu des cordes liées où il fallait se détacher pour être libre.
Pour réussir à ces jeux, il faut de l’humilité, la communication pour écouter l’idée de l’autre, l’encouragement  d’une nouvelle idée, la  flexibilité.  C’est ainsi que nous pouvons réussir à changer le monde.
LE PARDON

 Papa Rafiki n’a pas trop abordé ce sujet, mais il a insisté en disant que Donner ou Accueillir le pardon est aussi un processus de ROMPA. Le problème dans nos communautés n’est pas d’avoir  un conflit, mais ne pas résoudre ce conflit devient un poison.
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2ème jour : VIVRE SA VOCATION DES CMT A L’ECOLE DE LA  VENERABLE TERESA MIRA
( par la sœur Beata)
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Comme toujours, la journée commençait par une prière dédiée a la vénérable Sœur Teresa Mira, devant son image, et pendant ce moment on implorait des grâces par son intersession. 

Ce premier jour avec Teresa Mira, la sœur  nous  a rappelé beaucoup de choses sur la vénérable, mais son message actuel  pour nous  était résume en quelques lignes :
D’abord son secret : Sa relation intime avec le Christ où elle puisait la force de la Foi, d’aimer  et de faire le bien à tous, sa charité universel.
Question : Et moi, où est-ce que je puise mes forces ? Ai-je encore ce temps d’intimité avec le Seigneur  pour ma formation ?

Teresa Mira mère spirituelle : Toutes les catégories des personnes venaient  l’écouter  et trouvaient réconfort, encouragement, conseil dans les mots doux qui sortaient de sa bouche. Sa vie n’avait  comme objectif que d’attirer toutes à Jésus, toujours avec le sourire aux lèvres,  faisant le bien à tous,  tout en  évitant toute sorte de mal qui pouvait offenser l’autre.
Question : Suis-je une mère spirituelle pour mes frères et sœurs ?   Quels sont les mots qui sortent de ma bouche ?  Est-ce pour édifier ou pour détruire ?
Question : Est-ce que je sais porter les autres dans mes prières et surmonter les difficultés  avec sourire aux lèvres ?
L’esprit de faire le bien à tous  est d’actualité car aujourd’hui, plus que jamais, notre société a besoin des gestes humanisant. L’égoïsme et l’individualisme dominent de plus en plus l’être humain et chacun cherche ses intérêts. La vie consacrée souffre aussi d’une forte crise d’identité qui conduit à une vie sans engagement définitif. On se préoccupe trop de soi même, de son apparence, l’autre ne  compte pas beaucoup pour moi. L’esprit mondain s’implante dans nos communautés, la course au pouvoir, à l’avoir, la jalousie et tant d’autres maux.
A travers tout cela, Teresa Mira a quelque chose à nous dire, elle a un message à nous transmettre comme CMT.  En quoi elle m’interpelle aujourd’hui pour vivre plus pleinement ma vocation religieuse ?
Dans l’après midi, nous avons essayé de répondre personnellement à cette question  et à toute les autres préparées par la sœur Beata.  Cela s’est fait personnellement et chacune a préparé deux vertus de Teresa Mira comme fruits de la session.
Après cette réflexion personnelle, nous avons formé  trois groupes de 5 ou 6 personnes pour partager tout ce que nous voulons  de la vie communautaire.
A 18h30, nous nous sommes retrouvées toutes au tour de l’image de la vénérable Teresa Mira. En priant, chacune a partagé ses vertus en le déposant aux pieds de Jésus et  nous les avons brulé  comme offrande. Nous avons terminé par un chant d’action de grâces.
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3ème jour : PARTAGE DANS LE GRAND GROUPE
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Après la messe et le petit déjeuner, nous sommes rassemblées  et la sœur Beata nous a proposé d’initier un partage au sujet de  ce sur quoi  nous avons pris conscience et ce que nous avons vécu dans le groupe. 

En bref, Teresa Mira a vécu simplement. C’est pourquoi,  tout ce que nous pouvons dire d’elle peut se résumer en témoignage de vie car  elle n’a laissé ni écrits, ni extases, ni activités qui  marquent  une époque. Elle n’a laissé que sa vie, sa relation intime avec le Christ, son amour oblatif et sa simplicité du cœur, vertus et qualités sur lesquelles les gens ont témoigné.
Du partage en équipe : 

Nous avons partagé sur les trois dimensions de la vie : vie de prière, vie communautaire et vie missionnaire ou apostolique. Nous avons trouvé que ces dimensions doivent aller de paire si nous voulons arriver à changer nos communautés et le monde autour de nous.
Exhortations de la sœur Beata :

Sur la confiance, elle nous a suppliées de ne jamais minimiser la tache que l’on nous confie, quels qu’en soient les commentaires ou les mauvaises langues, car tout vient d’une confiance qu’on a mise en nous avant de nous la confier.
Sur l’activisme : Elle a insisté en disant que l’activisme dans nos communautés dépend, en grande partie, de la personne elle-même comme membre de la communauté et pas seulement de la supérieure qui ne sait pas organiser les activités  communautaire. Nous avons aussi perdu l’habitude de faire de petite visite au Saint Sacrement, c’est une  urgence de retourner  à nos bonnes habitudes si nous voulons changer le monde, revoir les valeurs de nos cultures africaines.

 Dans l’après midi de ce jour, nous avons fait une sortie vers la communauté de GIKORE et le lendemain, chaque sœur a rejoint sa communauté.

                             

mardi 22 octobre 2013

Une seconde communauté des CMTs à Lyon (France).

Nous sommes les carmélites « Missionnaires » Thérésiennes…
Notre congrégation porte le nom de : « Carmélites Missionnaires
Sœur Marie-Thérèse KAVIRA, cmt/Lyon
Thérésiennes ». Une famille religieuse rattachée à la racine du Carmel. Il faut souligner ici que notre condition de « Missionnaire » vient du charisme de notre Fondateur, le Bienheureux François Palau qui a voulu pour nous une Congrégation Missionnaire avec le sens évangélique de la mission et qui se consacre au service de l’Eglise. Aujourd’hui encore cela se vérifie. Pour preuve, une seconde communauté, sous le patronage de Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus, vient de voir le jour en France. L’archidiocèse de Lyon, à travers Son Éminence Le Cardinal Philippe Barbarin,  nous a accueilli à bras ouverts et nous a donné une tâche spécifique. Ces quelques lignes vous relatent l’événement ecclésial de l’ouverture officielle de notre nouvelle communauté.

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L’ouverture sous le patronage de la Petite Thérèse
La communauté des Sœurs Carmélites Missionnaires Thérésiennes de Lyon a été ouverte officiellement le 30 Septembre 2013. Pour marquer d’une pierre blanche cet événement, la sœur Marie-Thérèse KAVIRA a renouvelé ses Vœux de religion. Une autre raison : le lendemain, 1er octobre, jour prévu pour ce renouvellement, toute la communauté était invitée à participer à un séminaire organisé par les Œuvres Pontificales Missionnaires (OPM) à Ars.La Messe anticipée de Sainte Thérèse de L’Entant Jésus a commencé à 18h30’ dans la grande chapelle de la maison de Lorette qu’occupent actuellement les carmélites missionnaires thérésiennes. Elle était présidée par le Cardinal Philippe BARBARIN, Archevêque de Lyon, accompagné par Monseigneur Patrick LE GAL, Evêque auxiliaire et le Père Joël TAPSOBA, Curé de la Paroisse Saint Irénée. 


















Quelques communautés religieuses voisines ainsi que de nombreux laïcs y ont pris part.
Dans l’homélie, le Cardinal Barbarin a exprimé sa joie de nous accueillir dans l’archidiocèse de Lyon dont il est le Pasteur. 
Il n’a pas manqué de nous exhorter à nous reconnaître petits devant la grandeur de Dieu à l’exemple de Sainte Thérèse de L’Enfant Jésus, patronne de la nouvelle communauté. 

C'est après cette homélie édifiante de l’archevêque de Lyon que la sœur Marie-Thérèse Kavira a renouvelé ses trois vœux de religion, entre les mains de la sœur Victorine Bagalwa, devant Dieu et devant le peuple de Dieu. 
De Montluçon à Lyon…

La communauté de Montluçon, première communauté des carmélites missionnaires thérésiennes en France,  a honoré ce grand jour par la présence des sœurs Joséphine Shabishimbo et Béatrice Maneno,  accompagnées de Monsieur Pierre Chaillet,  un ami de la communauté. 

Après la Messe, les membres des Œuvres Pontificales Missionnaires ont offert à tous les invités un verre d’amitié.

Une « Mission » spécifique

Pour votre gouverne, retenez que la mission principale des carmélites missionnaires thérésiennes dans la maison de Lorette est de faire de ce lieu, où a vécu Pauline Marie JARICOT, fondatrice de la Propagation de la Foi, un lieu de mémoire, de prière et de mission. En ce lieu, les sœurs carmélites accueillent les pèlerins en éveillant en eux l’esprit missionnaire à l’exemple de Pauline Marie JARICOT.
Dans cette mission spécifique que nous donne l’Eglise particulière de Lyon, la même consigne donnée jadis par notre Père Fondateur à Juana Gracias, sa collaboratrice, est de mise : 
« Harmonie et union entre contemplation et mission … 
                                               Amour et service de l’Eglise »

dimanche 6 octobre 2013

Tarragona/Espagne: Deux Sœurs Cmts renouvellent leurs voeux

La communauté des sœurs Carmélites Missionnaires thérésiennes de Tarragona a marqué d’une touche particulière la fête de Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus de cette année par le renouvellement des vœux de leurs deux jeunes consœurs : Sœur Célestine Ngeli du Kenya et  Sœur Aimée Nikuze de la RD Congo.

















La messe a commencé à 18h à la grande chapelle de la Maison Mère, (non loin de la petite chapelle du Père Palau où l’on retrouve aussi ses reliques), messe présidée par le père Pedro, carme déchaux de la communauté de Tarragona.
Quelques communautés voisines étaient invitées et quelques laïcs qui travaillent à notre couvent et au collège.

Dans son homélie, axée sur le thème « Pour gagner ta vie, il faut la perdre » (para ganar tu vida, entrégala), le Père Pedro a exhorté celles qui devraient renouveler leurs engagements à suivre l’exemple de Thérèse de l’Enfant Jésus : faire de petites  choses de la vie quotidienne en toute humilité et dans l’amour.
C’est après cette homélie édifiante que les sœurs Célestine (pour la quatrième fois) et Aimée (pour la troisième fois) renouvelleront leurs vœux de religion entre les mains de la Sœur Inès Fernandez, supérieure de la communauté de Tarragone et vicaire provinciale (province Saint Elie de Barcelona).















Après la messe,  un verre d’amitié a été offert aux invités. Ce temps de rencontre et de retrouvailles a été ponctué par quelques petites comédies et cadeaux-surprises soigneusement préparés par les sœurs aînées.



















Nous ne pouvons pas terminer ce message sans nous acquitter du devoir de remerciement : Grand merci à nos sœurs aînées qui se sont dépassées et dépensées pour que tout soit à point et se passe dans les meilleures conditions. Merci aussi à tous ceux qui nous ont appelées pour nous encourager et nous féliciter. Nous n’oublions pas celles et ceux qui nous ont porté dans leur prière en ce 1er Octobre. Nous nous sommes senties vraiment entourées par vos humbles prières.















Tous ces signes, gestes et prières nous encouragent à aller de l’avant dans nos engagements. Que le Seigneur vous rende le centuple et que Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus fasse pleuvoir sur tout un chacun une pluie des roses!  




jeudi 3 octobre 2013

1er OCTOBRE: RÉNOVATION DES VŒUX A THIÈS (Sénégal)


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« Mon ciel est de rester toujours en sa présence, 
de l’appeler mon Père et d’être son enfant.»
(Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus)
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C’est au cours d’une Messe célébrée par le père Jean Paul TINE, prêtre de la congrégation du Saint Sacrement, en la fête de  Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus et de la Sainte Face, ce mardi 1er Octobre 2013, messe tenue dans la chapelle de l’hôpital Saint Jean de Dieu à Thiès (SÉNÉGAL), que la sœur Adèle MWAMINI, carmélite missionnaire thérésienne a renouvelé ses engagements faits à Dieu il y a de cela deux ans. 


Cette rénovation des vœux de religion s’est faite entre les mains de la sœur Eugénie KAYITESI, supérieure de la communauté. 



















Outre les membres de la communauté, l’assemblée était composée des frères Hospitaliers de Saint Jean de Dieu qui sont voisins de la communauté de sœurs, venus eux aussi entourer la sœur Adèle de leur prière et de leurs encouragements.

Apres la messe, ils se sont tous réunis au réfectoire de sœurs carmélites missionnaires thérésiennes pour partager ensemble un verre d’eau.  La joie de cette rénovation des vœux était aussi exprimée par la danse et les chants.


















Nous souhaitons une bonne fête à toute la famille carmélitaine et une bonne continuation  à toutes nos sœurs qui ont renouvelé leurs vœux en ce 1er Octobre.